« Rien ne saurait rendre l'impression d'infinie solitude, de veuvage, de néant, que donne, l'hiver, cette "baie des Âmes", boé an anaon,, comme l'appellent les Bretons, en leur langue, d'un mot sourd et plaintif , emprunté, dirait-on, au vocabulaire de l'au-delà. La puissante lamentation de la mer, tantôt éclatait en sanglots, tantôt se traînait en longs gémissements… »
Anatole Le Braz